FACE au non-respect trop souvent constaté de l’obligation de prescription des vétérinaires, l’Association de pharmacie rurale (APR) a décidé d’en appeler à la Direction générale de la santé (DGS). Afin de remédier à cette absence de prescription qui prive le pharmacien d’une possible délivrance, l’APR demande à la DGS la révision de l’arrêté du 24 avril 2012. Cela permettrait aux pharmaciens de dispenser des « anticonceptionnels hormonaux et les anti-inflammatoires destinés à l’animal de compagnie ». L’APR estime qu’il est « incompréhensible et non fondé médicalement (…) d’exclure ces classes thérapeutiques de la délivrance par le pharmacien ». Cela a pour effet d’inciter certains propriétaires d’animaux de compagnie à user de médicaments humains lorsqu’ils sont, par exemple, dans l’attente d’une consultation vétérinaire, avec parfois des « conséquences dramatiques ». L’APR rappelle aussi « l’importance du siège réservé à un membre de l’association au sein des commissions vétérinaires régionales des ARS » pour faire entendre sa voix et « dénoncer les faux-semblants de la politique sanitaire dans le domaine vétérinaire ».
Médicament vétérinaire
L’APR sonne l’alerte
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Publié le 02/04/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3167
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