REPÉRER, traduire, puis traiter les souffrances animales, tel est le défi quotidien du vétérinaire. Au zoo Maruyama de Sapporo, au nord du Japon, deux alligators ont la libido en berne. Après une longue et féconde lune de miel - trois naissances en 2001, 2008 et 2009-, Susu et Yoyo ne se regardent plus. Pour réveiller l’appétit sexuel des grands reptiles, leurs soigneurs ont eu l’idée de frapper en cadence sur de grands tambours japonais appelés « taiko ». Le battement sourd de ces instruments évoquerait en effet à s’y méprendre les cris poussés par les alligators au moment du coït. Pour l’heure, seule Susu, la femelle, a paru réagir au concert de percussions. Mais l’espoir reste permis… Autre prouesse vétérinaire, à plusieurs milliers de kilomètres de là, au zoo d’Amsterdam, Win Thida a été le premier éléphant à bénéficier d’une lentille cornéenne après s’être écorché l’œil dans des branchages. Il aura fallu presqu’une heure pour poser la prothèse oculaire sur la cornée blessée. Décidément, la médecine vétérinaire est un art difficile.
ART VÉTÉRINAIRE
La libido de l’alligator
Publié le 22/03/2012
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Concerto pour un coït
Crédit photo : AFP
› D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2908
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