C’est surtout la transmission par l’alimentation de bactéries résistantes entre l’animal de rente et l’homme qui préoccupe les autorités sanitaires. La transmission par contact direct avec l’animal de compagnie est peu étudiée. Les mondes bactériens ne sont pas étanches entre eux : les flux de gènes de résistance s’opèrent dans les deux sens, entre l’animal et l’homme. En cause : l’échange d’ADN entre bactéries par la conjugaison plasmidique et la transposition génétique. La résistance est transmise selon différentes modalités de pression de sélection, comme l’usage des antibiotiques chez l’homme ou l’animal. Au plan clinique, l’efficacité d’un traitement est le résultat d’une interaction entre le principe actif, le sujet traité et la bactérie visée. Chaque antibiothérapie individuelle a donc un effet sur les bactéries présentes chez le sujet, mais aussi, plus largement, au sein de la collectivité humaine. Outre le problème de la transmission de la résistance, se pose celui des résidus d’antibiotiques potentiellement présents dans les denrées animales.
Des mondes bactériens pas étanches
Publié le 21/02/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2813
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !