Alors que l'état d'urgence sanitaire a pris fin ce 11 juillet, un arrêté paru ce jour au « Journal officiel » prolonge jusqu’au 30 octobre plusieurs dispositions concernant les pharmaciens qui avaient été prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
Considérant que le virus Covid-19 continue à circuler, que des clusters apparaissent régulièrement et qu'il convient de prévenir un potentiel rebond et estimant qu’il est nécessaire, dans le cadre de la sortie de l'état d'urgence sanitaire, de maintenir certaines mesures pour prévenir le risque infectieux lié à la transmission du virus, un arrêté du 10 juillet paru aujourd’hui au « Journal officiel » prévoit la prolongation sur l’ensemble du territoire de plusieurs mesures en lien avec l’exercice officinal :
– La distribution gratuite des masques du stock de l'État aux professionnels selon la liste définie jusqu’à présent ainsi qu’aux trois catégories de patients (patients à très haut risque médical de développer une forme grave de Covid-19, personnes atteintes de Covid-19, personne identifiées comme cas contact dans la base de la Caisse nationale de l'assurance-maladie). L’indemnité des pharmaciens et des grossistes-répartiteurs pour cette distribution est maintenue.
– La vente et la fabrication de gels et de solutions hydroalcooliques dont les prix restent encadrés, jusqu'au 10 janvier, par un décret du 10 juillet.
– La dispensation des médicaments de PUI à l’officine. Un grossiste-répartiteur assurant le transfert de ces produits à l'officine.
– Le télésoin pour les entretiens d’accompagnement des patients sous traitement anticoagulant oral (AOD et AVK) et des patients asthmatiques sous corticoïdes inhalés ainsi que des bilans partagés de médication. Ces télésoins réalisés en vidéotransmission restent conditionnés à la réalisation préalable d’un entretien physique.
- La dispensation du Rivotril sous forme injectable pour les patients atteints ou susceptibles d'être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l'état clinique le justifie sur présentation d'une ordonnance médicale portant la mention « Prescription hors AMM dans le cadre du Covid-19 ».
En revanche, les mesures concernant les restrictions dans la délivrance de substituts nicotiniques et la dispensation de spécialités pour les IVG médicamenteuses ne sont pas reconduites.
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