Les petites officines sont les premières victimes de fermeture. En 2024, 44 % d’entre elles ont frappé des structures d’un chiffre d’affaires de moins de 500 000 euros, 21 % des officines de 500 000 euros à 1 million d’euros de chiffre d’affaires.
Dans les statistiques de l’année 2024 présentées ce matin, le réseau des 15 cabinets d’expertise comptable, CGP, fait état d’une hausse de 17 % des fermetures d’officine au cours de l’année dernière. Un taux similaire à celui enregistré en 2023 et qui signale l’accélération du mouvement avec la disparition de 290 officines en un an. « 60 % des fermetures ne sont pas indemnisées, un chiffre qui ne tient pas compte des liquidations judiciaires, alerte Louis Maertens, expert-comptable, membre du bureau de CGP, précisant qu’il s’agit d’un phénomène relativement récent. » Autre tendance, le ralentissement des regroupements : 30 en 2024 contre 39 un an auparavant. L’effet taille joue également. Ainsi, souligne Louis Maertens, 65 % des fermetures concernent des officines dont le chiffre d’affaires (2023) était inférieur à 1 million d’euros, 25 % des officines dont l’activité se situait entre 1 et 2 millions d’euros. Autre membre du bureau CGP, Nicolas Trikian, indique pour sa part que des petites pharmacies (800 000 euros de chiffre d’affaires) ne trouvent pas preneur. « Les concurrents attendent leur mort », précise-t-il, surpris de la vitesse à laquelle le phénomène s’accélère. En France métropolitaine, le réseau officinal n’est désormais plus constitué que par 19 887 officines. « Le seuil de 15 000 officines semble la trajectoire », estime Louis Maertens.
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