Pour ces produits inédits que sont les vaccins à ARN messager, la distribution dans les EHPAD via les officines est orchestrée selon des règles de traçabilité et des délais très rigoureux. Comme l’expose, Alexandre Touly, directeur des opérations santé de Géodis, logisticien sélectionné avec trois autres opérateurs par Santé Publique France, chaque officine reçoit deux vagues de livraison. La première concernant les « devices », deux aiguilles, deux seringues et un sérum par dose, précède d’une semaine environ la seconde qui contient les flacons. Entre 500 et 2 000 flacons sont ainsi acheminés chaque jour par Geodis vers les pharmacies détenant des EHPAD.
En tant que donneur d’ordre, Santé publique France définit les priorités et les modifie en fonction de la situation sanitaire. Le transporteur, quant à lui, ne peut adapter les tournées de ses 17 véhicules qu’à la marge, en fonction des réalités du terrain, l’émergence d’un cluster dans un EHPAD par exemple. « Nous informons le pharmacien de notre passage environ 24 ou 48 heures avant. Si l’officine rencontre des difficultés nous les faisons remonter à Santé publique France qui arbitre. Peu avant notre arrivée, le jour prévu de la livraison, nous téléphonons à nouveau au pharmacien pour obtenir confirmation », rappelle Alexandre Touly, précisant que les départs de ses véhicules sont cadencés à 6 heures, 8 heures et 10 heures du matin. Cet ajustement est nécessaire car le temps total de transport du vaccin ne doit pas excéder 12 heures. De même, deux heures maximum séparent la préparation du colis de son chargement dans le respect des contraintes imposées par la chaîne du froid.
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