- Elle a été parfaite ce matin à la radio (cf. épisode 267). Depuis qu’on s’est associés, ton épouse m’épate tous les jours, confie J-C à Matthieu, le mari de Karine venu prendre quelques affaires pour sa femme à la pharmacie. Vous arrivez à vous voir un peu quand même ?
- En fait, c’est très excitant de la suivre dans ce parcours politique. Je reste son confident, son premier conseiller.
- Je suis admiratif de ces pharmaciens qui, en plus de leur métier, prennent des engagements. Tiens regarde celui-là, il va démarrer un troisième mandat à la tête d’un de nos syndicats. Il ne doit jamais se poser mais il re-signe, poursuit le pharmacien en montrant la photo de Philippe Besset en couverture du « Quotidien du pharmacien ».
Après le départ de Matthieu, J-C s’installe à son bureau et feuillette le journal. Soudain, il se lève et court vers le back-office où Julien et Christèle font le point sur les bilans de prévention de la journée.
- Dites donc, vous l’enregistrez le code PRR vous ?, demande J-C.
Prudente, Christèle attend la réaction de Julien avant de répondre.
- Oui, quand j’y pense, répond le jeune pharmacien.
- C’est-à-dire qu’il m’arrive d’oublier, confie Christèle à son tour.
- Une fois sur deux en gros, comme moi, dit J-C.
- D’autant plus que les médecins traînent la patte pour fournir l’attestation demandée par l’Assurance maladie.
- Dans l’article, il est écrit que la période transitoire est prévue jusqu’au 1er mai. Après, il risque d’y avoir des contrôles. Bref, on n’a pas fini de se prendre la tête, râle J-C.
- On vient de recevoir un DGS-urgent. Une nouvelle campagne de vaccination va démarrer le 14 avril, intervient Kenza.
- Vaccination Covid ?
- Oui, la campagne de printemps, pour les personnes fragiles.
- Ces DGS Urgent sont de moins en moins urgents, vous ne trouvez pas ?, plaisante J-C.
- C’est clair. Et c’est de plus en plus difficile de mobiliser les patients pour la vaccination Covid, dit Julien.
- D’autant plus qu’il n’y a plus vraiment d’épidémie. Je ne vois pas bien l’utilité…
- Il y a toujours des hospitalisations et des décès à cause du Covid. J’ai lu ça dans le bulletin épidémiologique, répond Kenza. Mais j’avoue. Je ne suis pas certaine qu’on ait beaucoup de demandes. On commande un flacon quand même ?
- Oui, un seul pour commencer. Dès que la presse va en parler, des gens comme Madame Truchot vont prendre un rendez-vous.
- Elle oui, mais pas son mari. Il m’a dit qu’il voulait bien se faire vacciner contre la grippe tous les ans, mais pas contre le Covid tous les six mois.
- Il fait une campagne sur deux, ce n’est déjà pas si mal.
- Moi je pense qu’il vaut mieux porter nos efforts sur la vaccination méningo chez les ados, et la vaccination zona chez les plus âgés. Non ?
- Mais on ne peut pas faire l’impasse sur la vaccination Covid non plus, rétorque Kenza.
- Au fait, tu as des nouvelles du jeune homme chez lequel on suspectait une méningite ? (cf. épisodes 165 et 166), demande Christèle au jeune pharmacien.
- Oui, et elles sont très bonnes. C’était bien une méningite. Les parents nous ont rappelés pour nous remercier encore une fois.
(à suivre…)
La Pharmacie du Marché
Une fois sur deux
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Publié le 03/04/2025
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Épisode 268. La fin de journée à la pharmacie est propice aux discussions entre collègues. J-C reconnaît qu’il oublie régulièrement d’enregistrer le code PRR lors de la délivrance des analogues du GLP1.

David Paitraud
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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