Lors des 15e rencontres de l’USPO hier, Sophie Kelley responsable du département des produits de santé auprès de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), a reconnu l’excellent travail de dépistage fourni par les pharmaciens dans la prise en charge de l’angine et de la cystite à l’officine.
Les pharmaciens ont fait le job. Et ils l’ont bien fait, de l’avis de Sophie Kelley, responsable du département des produits de santé auprès de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), intervenant hier au ministère de la Santé, au cours des 15e rencontres de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
Ce satisfecit de l’organisme payeur s’adresse à la profession, et tout particulièrement aux quelque 17 000 pharmaciens qui ont au moins réalisé un TROD angine au cours de l’année dernière. Au total, 678 000 patients ont fait appel, en 2024, à leur pharmacien pour des maux relevant de l’angine. La prise en charge de la cystite a, elle aussi, suscité le même engouement. 266 000 femmes se sont adressées pour une suspicion de cystite à l’une des 15 000 pharmacies qui proposaient ce service.
Ces deux missions, qui débouchent sur une dispensation en fonction des résultats du test, valorisent le rôle du pharmacien à deux titres. Elles offrent tout d’abord aux populations concernées un parcours de soins dans la proximité. De plus, le pharmacien a donné les preuves de sa légitimité à prescrire et à dispenser des antibiotiques. Les volumes de délivrance en font foi. « Les pharmaciens sont tout à fait dans la cible épidémiologique », se félicite Sophie Kelley. Le ministre de la Santé, qui l’a précédée à la tribune, a d’ailleurs déclaré que ces deux dispositifs encore mal connus des Français mériteraient une communication plus intense. « Je vais reprendre une campagne de communication », a promis Yannick Neuder, ministre mais aussi cardiologue.
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