Un arrêté, publié le 16 septembre au « Journal officiel », prévoit une augmentation de la marge de distribution en gros. Cette hausse permettra à la branche d’engranger un peu plus de 30 millions d’euros. De quoi compenser le manque à gagner subi depuis le début de la crise sanitaire. Un premier pas et qui, bien qu'insuffisant, a été salué par la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP). Cette évolution ne saurait toutefois, insiste la CSRP, aplanir durablement les difficultés économiques rencontrées par les entreprises de la répartition pharmaceutique, ni par conséquent rétablir son équilibre financier.
Ce premier geste du gouvernement ne détourne donc pas les répartiteurs de leurs objectifs : poursuivre les travaux en cours pour remodeler en profondeur le modèle économique d’une branche dont les pertes se sont déjà élevées à 23 millions d'euros en 2017, 46 millions en 2018 et 65 millions en 2019.
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