L’utilisation du vaccin AstraZeneca est interrompue, a annoncé le président de la République. La vaccination pourrait reprendre après l’avis de l’Agence européenne du médicament (EMA) qui sera rendu demain après-midi.
Quelques heures après l’Italie et l’Allemagne, c’est au tour de la France de suspendre la vaccination avec AstraZeneca. En marge d’un sommet franco-espagnol à Montauban, Emmanuel Macron a déclaré cette interruption à titre préventif. « Sur recommandation du ministre des Solidarités et de la Santé, en lien avec les autorités sanitaires […] en conformité aussi avec notre politique européenne », décision a été prise de suspendre la vaccination avec AstraZeneca, « en espérant la reprendre vite si l’avis de l’EMA le permet ».
Prévenu par la Direction générale de la santé (DGS) peu de temps avant l’annonce du président de la République, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a immédiatement fait passer l’information aux officines via l’appli de son syndicat. Les pharmaciens qui ont commencé à administrer le vaccin doivent reporter leur vaccination jusqu’à nouvel ordre. « C’est un principe de précaution et il ne faut surtout pas prendre de risque, quitte à gaspiller quelques doses », déclare Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Pour Philippe Besset, les pharmaciens des 18 départements sous haute surveillance ayant reçu des doses d’AstraZeneca la semaine dernière les ont sans doute déjà utilisées. Quant à la majorité des confrères, ils doivent recevoir les premières doses à partir de jeudi prochain.
Entretien avec Jean-Louis Schlienger : les médicaments de l’obésité, une histoire difficile
Rapport « Charges et produits » 2026
Budget de la Sécu : des pistes d’économies… pas toujours appréciées
Élections ordinales
Carine Wolf-Thal, élue pour la quatrième fois présidente de l’Ordre national des pharmaciens
Entretien
Ruptures, substitutions biosimilaires, préparations magistrales… : l’ANSM fait le point