Le Quotidien du pharmacien. - Ouest Pharma Service a été créé en 2020 et séduit de plus en plus de pharmacies. Comment vous positionnez-vous par rapport aux autres grossistes-répartiteurs ?
Alexandra Isidori. - Nous travaillons selon les besoins des officines en offrant une alternative sur-mesure, sans engagement, ni franco mais avec des remises dès la première boîte achetée.
Quel est votre point fort concernant les pénuries de médicaments ?
Nous nous démarquons sur les ruptures en suivant scrupuleusement les livraisons, le stock et les commandes à honorer. Nous essayons de détecter à l’avance les futures ruptures pour avoir du stock et répartir au mieux les quantités entre les pharmacies. Nous sommes aussi très à l’écoute de nos pharmaciens qui peuvent également nous indiquer les difficultés d’approvisionnement de certains produits, par exemple le vaccin Gardasil 9.
Comment voyez-vous évoluer la situation des prochains mois avec la hausse spectaculaire des signalements de rupture des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur ?
Cela va être compliqué, notamment avec les pénuries de génériques qui durent depuis longtemps. Nous essayons de rester à l’affût de ce qui se remet à disposition sans pénaliser les autres grossistes afin d’avoir une répartition homogène et surtout, en gardant une vision humaine.
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