Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) veut mettre un terme à la « comédie » suscitée par certains médias en mal de sensation. Alors que de récents articles sont parus sur le thème de la rémunération des pharmaciens sous des titres aussi racoleurs que menteurs, Isabelle Adenot, présidente de l’Ordre, y va elle aussi de sa plume dans un communiqué intitulé « La comédie a assez duré ». Elle accuse particulièrement un article de « L’Humanité » paru récemment assimilant les honoraires à « un nouveau racket sur le dos des malades », et repris par une partie de la presse grand public.
Isabelle Adenot s’insurge contre les termes employés : « Faire passer les pharmaciens pour des professionnels de santé qui extorquent l’argent - des malades - par intimidation, chantage ou violence, est intolérable. » Elle dénonce le caractère calomnieux et la désinformation opérée par les journalistes qui peuvent, rappelle-t-elle au passage, accéder à toute explication sur le site du ministère de la Santé.
Si l’Ordre n’a ni prérogative, ni compétence pour participer aux négociations entre l’assurance-maladie et les syndicats, la présidente de l’Ordre assure en revanche qu’il a pour devoir de faire respecter la déontologie professionnelle « visant à protéger les patients ». Et pour mission de défendre la profession lorsqu’elle est bafouée.
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