Effort budgétaire oblige, le gouvernement québécois prévoit des coupes claires dans les honoraires des pharmaciens, indexés au nombre de prescriptions traitées. Selon les estimations de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), ces baisses inscrites au projet de loi 28, devraient s’élever à 130 millions de dollars par an (92 millions d’euros), soit en moyenne 100 000 $ (70 800 euros) par officine. Or les titulaires québécois ne sont pas convaincus de voir cette perte de rémunération compensée, même si un projet de loi parallèle prévoit de nouveaux services en pharmacie. Les pharmaciens pourraient ainsi effectuer « une prolongation » ou « un ajustement » d’une ordonnance. Ils seraient également autorisés à prescrire un médicament, des analyses de laboratoires qu’ils pourront également commenter, le tout moyennant un honoraire « suggéré » de 15, 20 voire 30 dollars (soit 10,60, 14,20 ou 21,25 euros), réglé par le patient. Redoutant de ne plus avoir les moyens d’offrir ces futurs services, les quelque 1 845 titulaires de la Belle Province ont lancé une pétition pour freiner le projet du gouvernement.
Québec : la grogne des pharmaciens contre une baisse des honoraires
Publié le 13/01/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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