Les revenus moyens des médecins, généralistes et spécialistes, ont légèrement progressé en 2017, après deux années de stagnation.
La Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) a rendu public, le 30 avril, le montant moyen des bénéfices non commerciaux (BNC) perçus par les praticiens libéraux en 2017. En comparaison avec les chiffres enregistrés en 2016, les résultats nets sont légèrement supérieurs (+1,48 % en euros courants). Précisément, les médecins généralistes ont déclaré 77 243 euros de BNC et les spécialistes 111 161 euros de BNC en 2017, année durant laquelle les hausses tarifaires de la nouvelle convention ont été appliquées.
Les dispositions prévues par la nouvelle convention médicale ont donc eu un effet positif pour les généralistes, grâce au passage de la consultation de référence de 23 à 25 euros et à la hausse, d'environ 3 %, de la rémunération sur objectifs (ROSP) perçue en 2017.
Des écarts s'observent, toutefois, entre les spécialistes. Les baisses les plus importantes concernent les gastro-entérologues (-2,9 %), les rhumatologues (-1,2 %), et les anesthésistes (-1,1 %). À l’inverse, plusieurs spécialités cliniques ont tiré profit de majorations ciblées et des nouvelles consultations coordonnées, fixées à 30 euros depuis le 1er juillet 2017. Parmi les spécialités qui ont vu leurs revenus progresser en 2017 : la radiologie/imagerie médicale (+5,2 %), la cardiologie (3,2 %) ou encore la pneumologie (2,75 %). D'autres disciplines enregistrent également de fortes progressions même si elles reposent sur des effectifs réduits (+8,3 % chez les anapaths, 10 % en cancérologie, 14,5 % en médecine nucléaire).
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