Difficultés économiques, désertification médicale ou excès de licences dans certains endroits : les raisons de mettre la clé sous la porte ne manquent pas. En cinq ans, 500 officines ont ainsi fermé à jamais, observe Alain Delgutte, président de la section A de l’Ordre des pharmaciens. Si toutes les régions sont concernées, il s’agit pour plus de la moitié d’officines situées dans les grandes villes de plus de 10 000 habitants. Quant aux raisons des fermetures, 9 % sont liées à des liquidations judiciaires et 50 % à une cession de clientèle. Plus 40 % baissent purement et simplement leur rideau de fer sans indemnité aucune. Des pharmacies invendables qui ne trouvent pas de repreneurs. Selon Alain Delgutte, 500 autres pharmacies - dont les titulaires ont plus de 55 ans et qui auront des difficultés à vendre -, sont à risque et pourraient disparaître d’ici à quelques années.
500 officines en danger
Publié le 01/10/2012
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2948
Exercice professionnel
Sérialisation : pourquoi il vaut mieux contacter son LGO pour vérifier sa conformité
Assurance-maladie
Gestion des indus : 81 sanctions en 2024
Exercice professionnel
Pas de tiers payant sans carte Vitale pour certains médicaments : la mesure entre bien en application
Maillage officinal
Antennes de pharmacie : un titulaire du Tarn sauve une officine de l’Aveyron