En cas d’activité partielle et d’arrêts de travail liés au Covid-19, les 120 000 salariés en pharmacie vont pouvoir continuer de bénéficier d’une protection optimale.
À l’issue de la commission paritaire qui s’est tenue le 5 juin dernier, les partenaires sociaux de la branche ont à l’unanimité décidé de prolonger les droits des salariés placés en activité partielle ou en arrêt de travail. Ce dispositif exceptionnel de solidarité, financé par les réserves de la branche, devait normalement prendre fin le 31 mai 2020. « Nous avons décidé de le poursuivre jusqu’au 10 juillet. Puis nous ferons un point d’étape pour étudier la possibilité d’une nouvelle prolongation jusqu’à la fin de l’année 2020 », indique Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral de FO Pharmacie. Ainsi, la couverture prévoyance et frais de santé des salariés en activité partielle est intégralement maintenue. Autre mesure de protection pérennisée, les 3 jours de carence restent supprimés en cas d’arrêt de travail lié au Covid-19, y compris lorsqu’il s’agit d’un arrêt pour garde d’enfants, d’un salarié à risque ou proche d’une personne à risque. Dès le premier jour d’arrêt, le salarié perçoit des indemnités complémentaires de l’employeur en plus des indemnités journalières de la sécurité sociale et, « c’est l’intérêt du dispositif conventionnel, ces indemnités continueront d’être prises en charge par le régime de prévoyance, sans surcoût pour les entreprises officinales », précise Philippe Denry, président de la commission Entreprise officine de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
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