La semaine dernière, l'Académie nationale de médecine avait recommandé de suspendre le remboursement des tests (PCR et antigéniques) pratiqués pour convenances personnelles. Une option qui n'est pas à l'ordre du jour mais qui pourrait être envisagée à la rentrée, selon le gouvernement.
Depuis quelques jours, la campagne de vaccination a tendance à ralentir en France, notamment en ce qui concerne les primo-injections (deux fois moins de premières vaccinations aujourd'hui qu'au début du mois de juin). Parmi les causes de ce ralentissement, selon l'Académie nationale de médecine, le remboursement sans condition des tests PCR et antigéniques, qui dissuaderait certains de venir se faire vacciner. « Il faut s'interroger sur le recours répété aux tests RT-PCR ou antigéniques qui sont gratuits sur le sol français à la différence de la plupart des pays européens », questionnait ainsi l'Académie dans son communiqué du 23 juin. La société savante proposait alors de ne plus rembourser les tests pratiqués pour convenances personnelles (obtention d’un passe sanitaire, voyages internationaux, participation à des événements collectifs) chez les personnes non vaccinées. Une mesure qui permettrait « d’élever rapidement le niveau national de couverture vaccinale au cours de l’été », estimait l'Académie.
Interrogé sur « FranceInfo », le porte-parole du gouvernement a écarté cette solution, pour le moment en tout cas. Comme l'a rappelé Gabriel Attal, « des personnes attendent encore pour avoir leur deuxième dose » et n'y « sont pour rien ». En effet, la campagne de vaccination n'est ouverte à tous que depuis le 31 mai (et depuis le 15 juin pour les 12-17 ans) et de nombreux jeunes adultes ne pourront pas avoir leur seconde injection avant le courant du mois de juillet. Autant de personnes qui ne pourront donc pas avoir de certificat de vaccination avant début août et qui sont donc obligées de se faire tester d'ici là si elles veulent voyager ou assister à certains évènements.
En revanche, l'arrêt du remboursement systématique des tests de dépistage du Covid-19 pourrait bien devenir une réalité au mois de septembre. « Autour de la rentrée, c'est une question qui se posera, je ne fais pas ici d'annonce, évidemment, mais la question pourra se poser », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
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