Moustiques-tigres

Six nouveaux départements en zone rouge

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Publié le 12/05/2020
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Le moustique-tigre est présent sur près de 65 % du territoire selon la dernière carte publiée par le site Vigilance-Moustiques. Six départements supplémentaires ont été classés en vigilance rouge pour cette année 2020.
En 2020, 57 départements sont en vigilance rouge pour le moustique-tigre

En 2020, 57 départements sont en vigilance rouge pour le moustique-tigre
Crédit photo : phanie

Année après année, le moustique-tigre étend son territoire, conquérant inexorablement de nouveaux départements. Ainsi, selon la carte 2020 établie par le site Vigilance-Moustiques, le diptère originaire d'Asie du sud-est est officiellement implanté et actif dans 57 départements métropolitains, soit six de plus qu'en 2019. La Charente, les Deux-Sèvres, la Vienne, le Cher, la Loire-Atlantique et les Yvelines sont venus s'ajouter à la liste des départements classés en vigilance rouge. Seules régions encore épargnées par l'envahisseur : la Bretagne, la Normandie, le nord de la France, la Champagne-Ardenne, la Lorraine et une partie du Massif central. Selon les statistiques de Santé publique France, l'an dernier, 657 cas importés de dengue, 56 cas importés de chikungunya et 6 cas importés de Zika ont été répertoriés dans les départements où Aedes albopictus est présent. Des chiffres auxquels s'ajoutent des signalements de cas autochtones (9 pour la dengue et 3 pour Zika).

Comme l'a rappelé l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le moustique-tigre n'est pas en capacité de transmettre le Sars-CoV-2. Mais sa faculté à transmettre des maladies telles que Zika s'il pique une personne infectée ne doit pas faire oublier l'importance de « bloquer son développement », comme le rappellent notamment les agences régionales de santé (ARS) d'Île-de-France sur leur site Internet. L'ensemble de la population peut contribuer à la lutte contre le moustique-tigre en signalant sa présence sur le portail de signalement du moustique-tigre. Les ARS rappellent également l'importance de demander conseil à son médecin ou à son pharmacien en cas de piqûre, pour savoir quels produits antimoustiques sont les plus adaptés, suivant notamment la tranche d'âge ou le profil des patients.

 

Pascal Marie

Source : Le Quotidien du Pharmacien