Au coup de gueule lancé par l’USPO fin août, succèdent les recours de la FSPF, bien décidée à ne pas laisser passer ce que les deux syndicats estiment être une manœuvre du laboratoire.
Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), n’en revient toujours pas. « Je suis outré qu’un laboratoire puisse ainsi remettre en cause la politique générique. C’est du chantage », lance le président de l’USPO qui promet de saisir le Comité économique des produits de santé (CEPS). Il avait déjà tiré la sonnette d’alarme fin août, prédisant une politique de TFR injustifiée, lourde de conséquence pour l'officine et nuisible à la cohérence de la politique générique.
Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) lui a emboîté le pas en protestant auprès du CEPS. Mais, remarque-t-il, la publication au « Journal officiel » du 7 septembre (qui rectifie l’erreur commise dans la décision du 26 juillet sur le dosage de la metformine), entérine bien l’institution d’un tarif forfaitaire de responsabilité (TFR). Et confirme par là même, déplore le président de la FSPF, que le CEPS n’a pas tenu compte des protestations syndicales. La FSPF annonce qu’elle explore désormais d’autres voies de recours, recours hiérarchique auprès de la ministre de la Santé, voire un recours judiciaire.
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