L’accident vasculaire cérébral (AVC) est un problème majeur de santé publique qui impose de répéter, à l’officine, les messages régulièrement diffusés par nos autorités de santé. Il est essentiel que chaque citoyen sache reconnaître les premiers symptômes de l’AVC, avec le réflexe d’appeler le 15 sans tarder.
Cette notion d’urgence concerne aussi les accidents ischémiques transitoires (AIT). Malheureusement, la régression spontanée de ces derniers (le plus souvent très rapide) ainsi que l’absence de douleurs, amènent trop souvent le patient à supposer une origine bénigne. Cette attitude peut avoir des conséquences graves.
En effet, après un accident ischémique transitoire, il existe, dans les heures ou les jours qui suivent, un risque important de survenue d’un accident vasculaire cérébral définitif pouvant être à l’origine de séquelles graves. La physiopathologie des AIT est la même que celle des accidents vasculaires constitués.
Il s’agit le plus souvent d’embolie d’origine artérielle ou d’origine cardiaque. L’AIT est un infarctus cérébral qui a échoué. Le risque de récidive précoce est très important : environ 10 % des AIT récidivent sous la forme d’un nouvel AIT ou d’un accident constitué dans les trois mois dont la moitié dans les 48 premières heures. Environ 30 % des infarctus cérébraux constitués sont précédés d’un AIT. L’AIT doit donc être considéré comme une urgence diagnostique et thérapeutique puisque ce risque de récidive précoce est surtout important dans les premiers jours.
L’hypertension artérielle (HTA) représente environ 50 % du risque de survenue d’un AVC, à la fois ischémique et hémorragique. Le contrôle de la pression artérielle au long cours est essentiel pour la prévention des AVC. Mais près d’un hypertendu sur deux ignore sa maladie.
Quant à l’observance des traitements antihypertenseurs, elle est souvent très médiocre, notamment au bout d’un an de traitement. Le défaut d’observance serait en cause dans deux échecs du traitement antihypertenseur sur trois : arrêt du traitement, oublis fréquents, = « vacances thérapeutiques »... À nous de remotiver sans cesse… Pas de bonne observance sans accompagnement thérapeutique !
Dispensation
Renouvellement exceptionnel de 3 mois : quid des ordonnances de 12 mois ?
Rémunération
Pourquoi les pharmaciens doivent se connecter quatre fois à ASAFO en décembre
A la Une
Les préparateurs autorisés à administrer les vaccins du calendrier vaccinal
Censure du gouvernement
Coup d’arrêt pour les remises biosimilaires, mais pas pour les baisses de remboursement