Le syndicat MG France remet en cause le succès de l’expérimentation réalisée cet hiver en Auvergne Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine.
Dans un communiqué, MG France estime ainsi que les objectifs de l’expérimentation de la vaccination antigrippale par les pharmaciens n’ont pas été atteints. Même si le syndicat de médecins généralistes reconnaît qu’il faudra affiner les chiffres département par département, il affirme que le nombre de 156 000 personnes vaccinées en officine ne permet pas de conclure que le taux de couverture vaccinale a été amélioré. « On peut même en douter au vu des données en Limousin où le taux de vaccinés est resté stable », assure MG France.
En ce qui concerne les économies que devrait dégager ce dispositif, le syndicat souligne que « les médecins généralistes réalisent la vaccination antigrippale de leurs patients durant une consultation de suivi habituel et qu’il n’y a donc aucun coût additionnel, alors que les pharmaciens sont rémunérés pour cet acte ».
Il regrette également que le médecin traitant ne soit pas systématiquement informé de la vaccination de ses patients par le pharmacien ou par l'infirmière et réitère sa proposition de mise à disposition des vaccins chez le généraliste. Une proposition qui, selon MG France, « permettrait d'améliorer sans frais la couverture vaccinale des patients à risque et qui n'est toujours pas effective en dehors d'un accord local entre médecin et pharmacien ».
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