« La commune assure le secrétariat, la comptabilité, le médecin n’a plus qu’à se préoccuper de la santé », explique Jean-Jacques Videlo, maire de Le Sourn (Morbihan), une commune de 2 100 habitants qui a recruté deux médecins comme contractuels de la fonction publique. Le médecin de Le Sourn avait prévenu le maire de son prochain départ à la retraite, accompagné du pharmacien inquiet de cette situation.
Les élus ont alors demandé au médecin futur retraité, aidé d’un confrère, de réfléchir au fait de salarier des médecins. Des annonces ont ensuite été publiées sur internet, dans le « Quotidien du médecin », dans la presse nationale. « Nous voulions attirer vers la Bretagne, pas démunir un canton voisin », indique Jean-Jacques Videlo. Deux jeunes médecins de 30 ans viendront, l’un du Nord, l’autre du Poitou.
« Un médecin supporte trop de pression, reprend le maire, l’amplitude horaire, l’influence sur sa vie personnelle. Nous voulions leur permettre de travailler à deux, leur garantir un revenu, qu’ils constituent un noyau médical à Le Sourn, sans vision dogmatique. La vraie question est d’assurer la continuité médicale car il est difficile de reconstituer une clientèle. Les deux médecins travaillent 37 heures par semaine, avec des RTT, et la population est satisfaite du service offert sur la commune. »
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