Si elle tend à décliner sur l’ensemble de l’Hexagone tout en restant à un niveau proche des maximums historiques, la prévalence de la gastro-entérite reste élevée en Normandie, en Bretagne et dans le Grand Est.
Particulièrement tardive cette année, l’épidémie de gastro-entérite marque une légère inflexion, selon le bulletin de Santé publique France publié le 10 avril. Les cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale ont ainsi reculé de 98/100 000 habitants à la fin mars à 96/100 000, une semaine plus tard. Cependant, souligne le réseau Sentinelles à l’origine de ces statistiques, durant la première semaine d’avril « au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en Normandie (196), dans le Grand Est (126) et en Bretagne (112) ».
Des observations corroborées par les données de SOS médecins dont la part de consultations pour gastro-entérite (8,7 %) « se stabilise après une augmentation observée depuis février ». Cette proportion reste néanmoins proche des maximums historiques, conclut SOS médecins qui relève une activité supérieure à celle de la saison 2023-2024. Les enfants de moins de cinq ans sont particulièrement touchés avec une incidence atteignant 11,2 % de toutes les consultations SOS Médecins chez les moins de 5 ans. « Un niveau supérieur à ceux observés lors de la saison 2023-2024 et proche des maximums historiques », relève Santé publique France.
Quant aux passages aux urgences, les données OSCOUR font état, en population générale, d’un taux de 1,7 % pour les gastro-entérites aiguës. Une proportion qui atteint cependant 9 % pour les enfants de moins de 5 ans. Santé publique France souligne que « les rotavirus sont responsables d’environ la moitié des diarrhées sévères du nourrisson nécessitant une hospitalisation », alors même que la vaccination contre les rotavirus est recommandée en France pour tous les nourrissons. Les deux vaccins disponibles ont montré en vie réelle leur très grande efficacité. L’agence sanitaire rappelle que la vaccination - par voie orale, 2 ou 3 doses selon le vaccin- doit être débutée à l’âge de 2 mois et être achevée à 6 ou 8 mois au plus tard.
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