Les chiffres publiés hier par la Commission des comptes de la Santé faisant état d’une reprise de la hausse des dépenses de médicament de 0,5 % en 2014 après des années de recul, ont suscité la réaction de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Selon le syndicat, l’hôpital est responsable de cette augmentation. En effet, la rétrocession hospitalière, notamment les nouveaux traitements contre l’hépatite C, pèse pour 1,1 milliard d’euros sur les dépenses imputées à l’ONDAM de ville. Et par conséquent sur les ressources des officines que la FSPF estime d’autant plus « siphonnées », qu’elles supportent le recul de la consommation globale (1,4 % hormis les médicaments rétrocédés) et les baisses massives des prix des spécialités remboursables (4,1 %).
À l’occasion de la préparation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2016, la FSPF en appelle au gouvernement pour cesser ce « siphonage du poste des médicaments en ville » et identifier dans l’ONDAM, les dépenses des médicaments dispensés en officine.
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