À un mois du passage de l’honoraire à 1,02 euro, l’USPO réitère ses messages d’alerte. Le syndicat, qui rappelle son opposition à l’application d’un honoraire à la boîte et les effets délétères de celui-ci sur l’économie de l’officine, se déclare inquiet. Cette hausse de l’honoraire va nécessairement créer des tensions au comptoir auprès des patients et des associations de consommateurs, estime-t-il. « Au premier janvier, au dos de chaque ordonnance, sur chaque ticket de caisse, nos patients penseront que notre marge a augmenté de 25 %. Ils ne croiront pas nos difficultés », déclare Gilles Bonnefond, président de l’USPO.
Ce n’est pas un hasard si, à quelques jours des élections aux URPS, le syndicat se saisit du dossier et dresse un bilan résolument négatif pour cette nouvelle rémunération qui « est loin, contrairement aux affirmations de la FSPF, d’avoir protégé la marge. Pire, elle a même régressé de 2,5 points », rappelle Gilles Bonnefond. Il voit comme preuve ultime de cet échec la nécessité d’ajouter une disposition à la loi de Santé pour assurer une base légale à l’honoraire. Dans la perspective de résultats aux élections des URPS qui lui seraient favorables, le syndicat se dit déjà prêt à pouvoir stopper immédiatement l’honoraire à la boîte et à remettre en jeu la question de la rémunération.
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