L’assemblée nationale a ratifié l’ordonnance transposant la directive européenne qui autorise les professionnels de santé à exercer dans d’autres états membres de l’Union européenne. Un accès partiel auquel s’étaient pourtant opposés certains députés, redoutant des risques pour les patients.
La loi Santé l’avait prévu. La directive 2013/55/UE du parlement européen relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles dans l’ensemble des états membres a été transposée en France, en janvier dernier. Elle vient d’être ratifiée par l’Assemblée nationale en dépit des réticences de certains députés, eux-mêmes professionnels de santé, comme le cardiologue, Jean-Pierre Door, député LR ou encore Agnès Firmin Le Bodo, pharmacienne, titulaire au Havre et députée LR, qui craint un risque pour « la sécurité » des patients. Olivier Véran, médecin et député LREM, s’est voulu rassurant, et a précisé qu’aucune profession médicale n’était concernée.
Il n’empêche assistants techniciens pharmaceutiques, hygiénistes, balnéothérapeutes, rythmologues ou encore infirmières auxiliaires, sortes de « super aides-soignantes », tous ces diplômés n’existant que dans certains pays, seront habilités à travailler dans un autre état membre de l’Union européenne, même si cette profession n’y était pas reconnue jusqu’alors (voir notre édition abonnés).
Face aux soupçons de concurrence déloyale, d’exercice low cost ou encore d’ubérisation de la santé émis par des députés, membres de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, Agnès Buzyn, ministre de la santé, s’est engagée à être « particulièrement vigilante aux conditions de déploiement de l'accès partiel ».
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