Le mouvement ne date pas d'hier. Pratiquement initiées par la loi HPST (hôpital, patients, santé et territoires) de 2009, la redistribution des tâches et la création de nouvelles missions dévolues aux pharmaciens ont dessiné, lentement mais sûrement, de nouveaux territoires de compétences et de responsabilités. Du coup, les équilibres anciens entre professionnels de santé ont parfois été un peu bousculés, créant à l'occasion quelques grincements de dents, voire des conflits ouverts. Mais aussi de belles opportunités de coopération.
La crise a redistribué les cartes
Ces deux dernières années, transcendant cette évolution de fond, la crise sanitaire du Covid a renforcé la tendance à de nouveaux transferts de charges. Les mesures sanitaires d'exception, telle le renouvellement sans ordonnance, et bien sûr la pratique de la vaccination anti-Covid et des tests antigéniques à l'officine ont ainsi contribué à déplacer les équilibres professionnels. Au point de les fragiliser ? Pas sûr. Pour le savoir, « Le Quotidien » a élaboré une grande enquête baptisée « Quelle collaboration entre pharmaciens, médecins et infirmiers ? » Comment les officinaux accueillent-ils leurs nouvelles missions ? Et comment leurs relations avec les médecins et les infirmiers évoluent-elles ? Telles sont quelques-unes des questions posées. Et parce que cette consultation a pour toile de fond l'interprofessionalité, « Le Quotidien du médecin » et « Infirmiers.com » ont également décidé de sonder leurs lecteurs sur ce thème. Tous les résultats seront présentés en septembre dans nos colonnes. En attendant, il vous reste une quinzaine de jours pour vous exprimer. Alors n'hésitez pas !
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