Face aux coupures d’électricité qui pourraient survenir cet hiver, le gouvernement s’est engagé à ce que certaines infrastructures essentielles, telles que les hôpitaux, ne soient pas concernées par ces mesures. Les Libéraux de santé demandent que les cabinets médicaux, les pharmacies d’officine et les laboratoires d’analyse aient eux aussi la garantie de l’approvisionnement en électricité.
La crise énergétique a poussé le gouvernement à prévoir plusieurs niveaux d’intervention cet hiver. Appelant avant tout à la responsabilité de chacun pour faire des économies d’énergie afin d’éviter le risque de rationnement, voire de coupure, le gouvernement s’est engagé, lors d’un conseil de défense spécial le 2 septembre, à garantir l’approvisionnement en électricité d’activités essentielles. Ont ainsi été cités les hôpitaux, les installations de la défense, les établissements industriels à risque ou les éclairages publics nécessaires pour la sécurité.
Les Libéraux de santé, instance qui regroupe 11 syndicats de professionnels de santé libéraux dont la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), ont appelé le gouvernement à inclure les lieux d’exercice des professionnels de santé tels que les cabinets de médecins, les officines de pharmacie et les laboratoires d’analyse. « La prise en compte de ces lieux (…) est également indispensable pour permettre d’assurer la continuité des soins pendant la période hivernale », estiment-ils.
Ils ont par ailleurs appelé l’ensemble des professionnels de santé à « adopter un comportement sobre vis-à-vis de leur consommation d’énergie » et à « participer à l’effort collectif pour éviter au maximum les rationnements ».
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