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Rémunération : l'important c'est la ROSP

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Publié le 29/04/2019
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Versées en trois vagues depuis février, les ROSP se maintiennent à volume constant par rapport à 2018. Elles s’imposent, aux côtés des honoraires de dispensation, à la fois comme un élément de la rémunération du pharmacien et de son entreprise et comme un facteur de valorisation de l’exercice officinal.
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Crédit photo : Caroline Victor-Ullern

ROSP

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Crédit photo : Phanie

Entre la ROSP relative à l’accompagnement pharmaceutique du patient (AVK, AOD, Asthme), la ROSP générique et les sept autres ROSP labellisées « qualité de service et modernisation de l’officine » et « qualité de la pratique », la rémunération sur objectifs de santé publique des pharmaciens au titre de l’année 2018 atteint près de 9 000 euros.

Plus qu’une variable d’ajustement au financement de la structure de l’officine, le volume de cette rémunération témoigne de la place croissante des prestations du pharmacien dans la prise en charge des patients. Ceci se vérifie tout particulièrement pour les quatre nouvelles ROSP introduites par l'avenant n° 11 de la convention, et qui font l'unanimité. Ce qui est loin d'être le cas pour la ROSP générique, dont le rétrécissement en peau de chagrin est dénoncé par la FSPF. Ou encore de la rétribution des entretiens AVK et asthme dont le même syndicat conteste le mode de rétribution sous forme de ROSP.

Marie Bonte

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3516