Le collectif Fakemed appelle « les instances ordinales et gouvernementales » à dénoncer et sanctionner les pratiques de certains médecins, utilisant et diffusant « à tout-va » des protocoles sauvages dans le Covid-19, et mettant en danger des patients n’ayant pas donné un consentement libre et éclairé.
« La déontologie n’est pas à géométrie variable », s’agace Cyril Vidal, président du collectif Fakemed et chirurgien-dentiste, dans un communiqué publié hier. Constatant, depuis le début de l’épidémie de Covid-19, l’apparition régulière de nouveaux traitements présentés comme miraculeux « ne reposant le plus souvent sur aucune base clinique fiable », il s’émeut que certains praticiens se lancent dans des « protocoles sauvages dans leur service hospitalier ou leur cabinet de ville ». Et de citer « antibiotiques, zinc, chloroquine, héparine, vitamine C, corticoïdes inhalés, granules homéopathiques, voire du soda aux extraits de quinquina » parmi les remèdes miracles qu’il a pu relever.
Le collectif dénonce l’utilisation de « méthodes non éprouvées scientifiquement », sur des patients qui n’ont pas donné « un consentement libre et éclairé » à ce qu’il considère comme des « expérimentations sauvages ». En outre, ces méthodes et traitements sont largement diffusés et même promues, ce qui « parasite la relation entre soignants et patients ».
Le collectif appelle donc les instances gouvernementales et ordinales, « garantes de la déontologie et du respect de l’éthique » à dénoncer ces pratiques, voire à les sanctionner.
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