Face aux difficultés d’approvisionnements des industriels liées à la guerre en Ukraine, la DGCCRF a autorisé les producteurs de denrées alimentaires à modifier la composition de leurs produits et a accordé des dérogations d’étiquetage. C’est désormais au tour des cosmétiques, depuis le début du mois, à bénéficier de ces conditions temporaires.
DérogConso. Tel est le nom du service mis en place par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour répondre temporairement aux industriels confrontés aux ruptures de matières premières. Après l’industrie agroalimentaire, c’est au tour des fabricants de cosmétiques de pouvoir pallier les difficultés d’approvisionnement en certains produits, sur un mode dérogatoire d’une durée maximale de six mois. Cependant, en ce qui concerne les cosmétiques, la DGCCRF rappelle que les substitutions envisagées « portent uniquement sur des huiles végétales, qui ne contiennent pas d’allergènes réglementés dans les cosmétiques ».
La dérogation s’étend également à l’étiquetage sur la composition. La DGCCRF précise toutefois que ces modifications temporaires ne doivent pas « affecter la sécurité des consommateurs, notamment en cas d’allergie ». Les conditions minimales d’information des consommateurs, proportionnées aux changements de recette, doivent être respectées. Un affichage doit par conséquent être mis en place en magasin dans les rayons concernés ainsi qu’à l’entrée et aux caisses. Cette obligation d'information est également imposée aux sites d’e-commerce.
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