En mettant en place son propre parcours DPC, le Conseil national professionnel (CNP) pharmacie veut permettre à la profession, grâce à des pistes supplémentaires, de valider plus facilement son DPC.
Dans un an, exactement, les pharmaciens titulaires et adjoints devront avoir validé leur Développement personnel continu (DPC). En effet, au 31 décembre 2025 s’achèvera le cycle triennal du DPC. La profession connaissait jusqu’à présent les actions proposées par l’Agence nationale du DPC (ANDPC). Mais, comme le déclare Jocelyne Wittevrongel, présidente de la commission professionnelle pharmacie auprès du CNP pharmacie, il faut diversifier les actions de formation continue dans des registres appartenant à la pratique quotidienne des pharmaciens. Et ouvrir ainsi le parcours DPC à d’autres champs du possible.
En un mot, il s’agit de proposer des actions inscrites dans l’exercice officinal, afin que titulaires et adjoints puissent valider plus facilement leur DPC. Ces actions CNP ne seront toutefois pas incompatibles avec celles de l’ANDPC et seront mêmes cumulables pour répondre aux exigences de l’obligation triennale. Toutes les attestations pourront même être téléchargées à partir du site de l’ANDPC. Pourvu que les actions - financées par l’OPCO pour les adjoints et par le FIF-PL pour les titulaires - soient labellisées CNP (à l’exception des cursus universitaires, enseignement en CFA et Ifsi, expertises…) et validées par l’Ordre des pharmaciens.
Pour valider trois actions en trois ans : une action cognitive, une « réflexive » (évaluation des pratiques professionnelles ou gestion des risques) ainsi qu’une troisième au choix dans ces deux catégories, le pharmacien a l’embarras du choix. Au-delà des actions de formation continue classique, sont désormais reconnues une pléthore d’actions aussi diverses que la participation à des congrès professionnels, les tests de lecture d’une revue, des cursus universitaires (DU), l’enseignement en CFA ou Ifsi, la présidence d’un jury de thèse, la maîtrise de stages ou encore l’engagement dans la démarche qualité, la participation active à un exercice coordonné au sein d’une CPTS ou d’une MSP, ou bien l’expertise auprès de la HAS ou de l’ANSM. « Tout ce qui peut être matière aux compétences attendues d’un pharmacien », résume Jocelyne Wittevrongel. C’est dire si tous les titulaires et les adjoints pourront se retrouver dans l’un ou l’autre de ces registres. Toutes les actions pouvant être réalisées dans le cadre du parcours DPC du CNP pharmacie sont recensées dans un catalogue.
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