La pharmacie a amélioré son image auprès du consommateur. Selon une enquête de l’association Pharma Système Qualité, plus de huit patients sur dix se disent satisfaits des tarifs pratiqués par leur pharmacien.
Comparée à d’autres circuits de distribution, la pharmacie tient la corde. Les prix affichés à l’officine satisfont 85,6 % des patients-clients, comme l’atteste une enquête de l’association Pharma Système Qualité (PHSQ), menée auprès de 30 054 personnes fréquentant une pharmacie engagée dans la démarche qualité ISO 9001-QMS Pharma. Cette image tend sensiblement à s’améliorer : en effet, en 2024, seulement 80,7 % des patients-clients étaient satisfaits de ces prix. De plus, 59,4 % se disent très satisfaits de la politique de prix pratiquée par leur pharmacien, soit 11 points de plus qu’il y a un an. « Les pharmaciens ont su mieux faire connaître leurs offres promotionnelles pour espérer concurrencer d’autres circuits de distribution », analyse Nicolas Fauquet, directeur de PHSQ.
Outre les prix, la pharmacie sait se faire apprécier pour la confidentialité des échanges et le temps d’attente. Deux registres sur lesquels les équipes officinales se sont surpassées : le taux de satisfaction passe de 86,9 % en 2024 à 91,5 % cette année pour le respect de la confidentialité et de 86,6 % à 90,8 % pour la durée de l’attente. Autre enseignement notable de cette enquête : la pharmacie répond aux besoins de sa patientèle en termes de services. Ainsi, les patients ayant consulté leur pharmacien pour une vaccination ou un TROD lui ont décerné une note de satisfaction de 9,5/10, supérieure à la note globale de satisfaction qui atteint cette année 9,4/10, contre 9,2/10 l’année dernière. « Une reconnaissance sans doute de l’évolution positive des services pharmaceutiques qui, depuis l’épidémie de Covid, constituent un véritable facteur de fidélisation », déclare Justine Yeung, directrice des opérations de PHSQ.
Quant aux tests de dépistage (angine, diabète, grippe, Covid ), ils sont estimés « particulièrement utiles » par 21 % des répondants. Un taux quasi identique est recueilli pour la vaccination. Enfin, le suivi de la femme enceinte est un domaine où une marge de progression persiste. Uniquement un quart des officines en propose, à raison d’un seul entretien en moyenne par mois, rappelle PHSQ. Un rendez-vous manqué, assurément, puisque si le suivi de la femme enceinte n’est apprécié que par 3 % des personnes fréquentant une officine, il est jugé utile par 57 % des intéressées de 21 à 34 ans et par 30 % de celles entre 35 et 50 ans.
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