Le mardi 29 septembre, les deux dirigeants d'une herboristerie de Langeais (Indre-et-Loire) comparaissaient devant la cour d'appel d'Orléans pour exercice illégal de la profession de pharmacien.
Le père (gérant) et la fille (directrice commerciale) d'une herboristerie de Langeais (Indre-et-Loire) avaient été jugés et condamnés en 2016 par le tribunal judiciaire de Tours, entre autres malversations, pour exercice illégal de la pharmacie.
Ce jugement faisait suite à la perquisition, menée en 2013, dans le cadre d’une enquête liée à une filière de produits dopants, afin de vérifier la nature des produits utilisés par l’entreprise. De l’éphédra avait été trouvé, alors qu’il est interdit à la vente. Des irrégularités comptables ont également été relevées. Après la première condamnation de 2016, la cour de cassation saisie avait décidé le renvoi en appel (cour d'appel d'Orléans). Lors de l'audience en appel du 29 septembre, Isabelle Pagenelle, l’avocate générale, a considéré que l'herboristerie « a bénéficié de cette activité de pharmacie camouflée » et requis la confiscation de 140 000 euros se trouvant sur un compte bancaire de la société, une peine de dix mois avec sursis et une amende de 5 000 euros pour le gérant, une amende de 100 000 euros, dont 20 000 euros avec sursis, pour la société. La cour rendra son arrêt le 5 janvier.
Pratiques avancées
Médicaments et DM autorisés en primo-prescription par les IPA : la liste est publiée
Semaine européenne de la vaccination
Quels vaccins sont recommandés chez la femme enceinte ?
À la Une
Deux tiers des pharmacies ont vu leur rentabilité baisser en 2024
Une idée de l’assurance-maladie
Médicaments, pansements : quelle est cette expérimentation contre le gaspillage ?