Jugé pour avoir écoulé des pilules de thiosildénafil camouflées dans des articles vendus dans son sex-shop, un Tourangeau a écopé d’une peine de prison avec sursis et d’une amende de 15 000 euros pour exercice illégal de la pharmacie.
Des jaquettes de DVD ou des boîtes à bougies servaient à dissimuler dans ce sex-shop de Tours ce que son gérant qualifiait de compléments alimentaires à visée érectile. En réalité, ces gélules composées de thiosildénafil, un dérivé du sildénafil, n’étaient autres que des produits de contrefaçons issus d’un commerce illégal mené par la société Sovae de la Ciotat (Bouches-du-Rhône).
Le tribunal correctionnel de Tours a été au-delà des réquisitions en condamnant le gérant du sex-shop pour exercice illégal de la pharmacie à une peine de six mois de prison avec sursis, une amende de 15 000 euros, dont 10 000 euros avec sursis, et une obligation d’affichage en vitrine. L’Ordre national des pharmaciens s’était porté partie civile dans cette affaire.
En revanche, la juridiction n’ayant pas été requise pour contrefaçon, le délit de vente de médicaments falsifiés n'a pas été évoqué. Le gérant, qui vendait ses gélules 10 euros pièce, a affirmé n’avoir tiré que 400 euros de ce commerce pratiqué entre 2014 et 2017.
Pratiques avancées
Médicaments et DM autorisés en primo-prescription par les IPA : la liste est publiée
Semaine européenne de la vaccination
Quels vaccins sont recommandés chez la femme enceinte ?
À la Une
Deux tiers des pharmacies ont vu leur rentabilité baisser en 2024
Une idée de l’assurance-maladie
Médicaments, pansements : quelle est cette expérimentation contre le gaspillage ?