Fin décembre, une série de cambriolages d’officines est survenue dans deux départements franciliens. Deux personnes seraient à l’origine de ces vols, dont un ancien salarié d’un grossiste-répartiteur qui a été arrêté et placé en détention provisoire. Son complice court toujours.
Un homme soupçonné d’avoir cambriolé trois pharmacies en Essonne et dans les Hauts-de-Seine a été placé en détention provisoire le 30 décembre dans l’attente de son jugement. Il encourt 7 ans de prison. Il s’agit d’un ancien salarié d’un grossiste-répartiteur qui détenait les clés des officines visitées, peut-on lire dans les colonnes du quotidien « Le Parisien ».
Tout commence la nuit du 28 au 29 décembre 2024, alors que l’alarme silencieuse anti-intrusion de la pharmacie de la gare d’Évry-Courcouronnes (Essonne) se déclenche. Les lieux sont déserts lorsque la police arrive sur les lieux du délit, mais les caméras de surveillance ont filmé deux personnes, occupées à vider les caisses. Le préjudice est estimé à 3 000 euros. Les suspects seraient rentrés sans effraction dans la pharmacie. Les premiers éléments de l’enquête indiquent que les cambrioleurs auraient utilisé une clef pour pénétrer dans la réserve et un véhicule d’une société de livraison apparaît sur les images de vidéosurveillance.
Alors que les enquêteurs du commissariat d’Évry progressent, un rapprochement permet de remonter la piste. Le commissariat d’Issy-les-Moulineaux prévient celui d’Évry qu’il détient en garde à vue un homme ex-salarié d’un grossiste-répartiteur, pour vol, mais dans une autre pharmacie, à Boulogne-Billancourt ! En outre, des faits similaires ont été signalés à la pharmacie du Damier à Grigny, où plus de 4 000 euros ont été dérobés. Le suspect a été amené à Évry, où il a reconnu les trois vols commis fin décembre, mais pas celui du véhicule de société. Âgé de 24 ans et domicilié dans le Val-d’Oise, il a travaillé pour la société de livraison de médicaments, qui avait mis fin à son contrat à l’automne. Le jeune homme aurait par la suite dérobé une camionnette de livraison et un trousseau comportant huit clefs de différentes pharmacies, qui auraient permis au duo de réaliser leurs larcins. L’identité du complice reste encore inconnue.
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