Les chauffeurs de taxis se mobilisent aujourd’hui contre UberPOP, le service de transport entre particuliers développé par la société américaine Uber via son application pour téléphone mobile. Ils reprochent notamment aux conducteurs d’UberPOP de pratiquer des tarifs à prix cassés, de ne payer ni cotisations sociales ni impôts sur cette activité et de ne pas disposer des 250 heures de formation nécessaires pour obtenir un agrément VTC (voiture de transport avec chauffeur).
Ce service, jugé d’ailleurs « illégal » par le gouvernement, remet carrément en cause le monopole dont bénéficient en toute légalité les taxis. Et peut-être demain celui des officines, par ricochet. En effet, Uber a engagé plusieurs procédures judiciaires pour contester la constitutionnalité de la loi Thévenoud qui interdit de proposer une prestation de transport routier « à titre onéreux » si l’on n’est pas enregistré comme chauffeur de taxi ou VTC.
Le groupe américain a même déposé deux plaintes contre la France auprès de la Commission européenne afin d’obtenir l’annulation de cette loi. Si Uber obtient gain de cause, il y a fort à parier que cette décision fera jurisprudence et que d’autres monopoles seraient en danger, à commencer par celui octroyé aux pharmacies pour la dispensation de médicaments.
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