AVAIT-il la peur au ventre ? Peut-être. La mort ? Sans aucun doute. Le 28 août dernier, Abul Khair, un islamiste recherché, a enfin réussi à approcher sa cible, le prince Mohammed bin Nayef, chef de la lutte antiterroriste en Arabie Saoudite. Après quelques manipulations sur son téléphone portable, le visiteur se transformait en bombe humaine. Par miracle, Mohammed Bin Nayef s’en sortait indemne. Au-delà du dramatique fait-divers, cet attentat pose un nouveau défi à la lutte contre le terrorisme.
En effet, l’enquête a montré qu’Abul Khair n’était pas doté d’une ceinture d’explosif, comme la plupart des kamikazes, mais s’était administré une mini-bombe par voie rectale. Un suppo détonant en quelque sorte. Cette mortelle invention inquiète tellement nos services de sécurité, que la très sérieuse DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) a produit une note secrète à son sujet. « Ce nouveau mode opératoire revendiqué par al-Qaida défierait les structures de sûreté mises en place jusqu’aux dispositifs de contrôle d’accès dans les aéroports », s’alarment les services antiterroristes. Et il y a de quoi s’alarmer. Car si ces « suppos de Satan » venaient à se propager, seul un contrôle aux rayons X de chaque passager permettrait de déceler cette terrible et nouvelle expression d’une haine viscérale.
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