Huit ans après avoir été signée par 24 pays, dont la France, la convention Médicrime contre la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires menaçant la santé publique, pourrait être « prochainement appliquée dans l’Hexagone ».
C’est en tout cas l’avis de Bernard Marquet, rapporteur au sein du Conseil de l’Europe sur la qualité des médicaments en Europe et sur la contrefaçon des médicaments. Le lieutenant-colonel de gendarmerie, Christian Tournié, adjoint pour les affaires européennes et pour la coopération internationale au sein de la direction générale de la gendarmerie nationale, est en effet convoqué devant le Sénat pour expliquer l’intérêt de ratifier la convention Médicrime, juste avant le débat public qui doit intervenir à la mi-décembre.
C’est la « première étape du processus de ratification qui précède l’adoption par le Parlement de tout traité international ». Un premier pas essentiel pour un pays dont la qualité du système de distribution des médicaments l’a toujours incité à croire qu’il était protégé des contrefacteurs.
La conséquence, peut-être aussi, de la lutte que le gouvernement entend mener contre l’État islamique et le crime organisé, puisque « le trafic de médicaments contrefaits rapporterait désormais vingt fois plus que le trafic de produits stupéfiants avec, à la clé, des peines beaucoup moins importantes ».
La lutte contre les faux médicaments devient une priorité nationale
Par
Publié le 24/11/2015
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendupharmacien.fr
Innovation en santé
Article 51 : près d’une expérimentation sur deux a reçu un avis favorable
A la Une
Faut-il suspendre le tiers payant pour les assurés fraudeurs ?
La vie des groupements
Pharmacies mutualistes chez Pharmacorp : les coulisses d’une décision
Comptabilité
Facturation électronique : pourquoi il ne faut pas tarder