La plainte d’une patiente accusant ses pharmaciens d’avoir ouvert un dossier pharmaceutique (DP) en son nom sans son consentement avait, dans un premier temps, été rejetée par le Conseil régional de l’Ordre de Centre-Val-de-Loire, qui l’avait condamnée à verser la somme de 1 500 euros aux officinaux au titre des frais de justice. Tout en admettant que les pharmaciens « n’apportaient pas la preuve du consentement de la patiente », la chambre de discipline régional avait justifié sa décision au motif que « cette erreur n’était pas constitutive d’une faute justifiant une sanction disciplinaire ». Le président du Conseil central de la section A (titulaires) de l’Ordre des pharmaciens, Alain Delgutte, vient de faire appel de cette décision. « Sans contester l’absence de sanction » pour les pharmaciens, il estime en effet que « la décision doit, à tout le moins, être révisée dans le raisonnement sur les conséquences d’une erreur ». On ne peut pas laisser penser qu’une faute peut être commise par des pharmaciens et non sanctionnée par l’institution, explique-t-il en substance au « Quotidien ».
Mais surtout, le président du Conseil central A estime que la condamnation de la plaignante à verser la somme de 1 500 euros aux pharmaciens « est de nature à faire perdre la confiance que les patients peuvent avoir dans leurs pharmaciens » et demande l’annulation de la décision sur ce point.
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