36 millions de Dossiers Pharmaceutiques (DP) ont été ouverts à ce jour (pour une population de 66 millions d’habitants), ce qui permet d’avoir un historique de 4 mois pour les médicaments dispensés en officine, de trois ans pour les produits biologiques et de 21 ans pour les vaccins. « On peut ainsi considérer que 70 % des personnes qui se rendent à l’officine ont ouvert un dossier pharmaceutique aujourd’hui », extrapole Olivier Porte, directeur des opérations au Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, prenant en compte le fait qu’à certains âges de la vie (entre 20 et 50 ans surtout), on se rend moins souvent à la pharmacie avec une ordonnance.
Toutefois, Isabelle Adenot met en garde les pharmaciens qui ouvrent un DP sans en avertir le patient. « Toute ouverture d’un dossier pharmaceutique exige le recueil du consentement express du patient, ce qui signifie son consentement oral. Sans cet accord, en cas de plainte du patient, le pharmacien s’expose à des sanctions et à une peine d’emprisonnement qui peut atteindre trois ans », martèle la présidente du Conseil national de l’Ordre. Une première plainte de ce type a d’ailleurs été déposée par un patient et sera prochainement jugée en chambre de discipline par l’Ordre des pharmaciens.
Pratiques avancées
Médicaments et DM autorisés en primo-prescription par les IPA : la liste est publiée
Semaine européenne de la vaccination
Quels vaccins sont recommandés chez la femme enceinte ?
À la Une
Deux tiers des pharmacies ont vu leur rentabilité baisser en 2024
Une idée de l’assurance-maladie
Médicaments, pansements : quelle est cette expérimentation contre le gaspillage ?