Le parcours d’accès spécifique santé (PASS) bénéficie d’un regain d’intérêt auprès des futurs bacheliers, comme l’annonce le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, à dix jours de la publication des admissions sur la plateforme Parcoursup.
À partir du 1er juin, les élèves de terminale ayant émis des vœux sur Parcoursup pour la poursuite de leurs études recevront les propositions d’admission « en continu et au fur et à mesure » dans les filières qu’ils ont choisies. Dans une publication statistique, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche revient sur les options déposées par les futurs bacheliers entre le 18 janvier et le 6 avril sur la plateforme.
Une tendance générale et encourageante se dégage cette année : les études de santé ont le vent en poupe. 10 % des lycéens se sont portés candidat à un parcours d’accès spécifique santé (PASS), soit 0,8 % de plus qu’en 2022. Quant aux Licence Accès Santé (L.AS), ces enseignements en santé qui constituent une mineure santé permettant d’accéder à l’une des filières de santé, elles sont demandées par 19 % des terminales, soit davantage que les classes préparatoires aux grandes écoles (18 %). Autre signe confirmant le regain d’intérêt pour les études de santé, le nombre des lycéens souhaitant mettre « toutes les chances de leur côté » pour entrer dans une filière santé augmente significativement. « Alors qu’en 2022, les terminales qui avaient choisi une L.AS avaient moins souvent fait un vœu en PASS qu’en 2021 (-3,4 points). Cette année, c’est l’effet inverse pour revenir au niveau d’avant la réforme (46 %) », note le ministère, ajoutant que « la part des PASS a donc augmenté de 3,5 points sur les listes des candidats ayant fait au moins un vœu en L.AS ».
Ces statistiques encourageantes suffiront-elles à rassurer la profession, alors qu’à la rentrée 2022 la filière pharmacie enregistrait 1 027 places vacantes en deuxième année ? Cette année, comme les précédentes, le cursus manque toujours de visibilité sur la plateforme ainsi que l’ont déjà déploré les responsables de la profession. Parmi eux, des voix se sont même élevées pour restaurer un choix délibéré pour la pharmacie dès l'obtention du baccalauréat et par conséquent, une entrée directe dans les études. Une éventualité que refuse catégoriquement la nouvelle génération, par l'intermédiaire de l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France.
À la Une
Difficultés d’approvisionnement en substituts nicotiniques : à qui la faute ?
Délinquance
Morbihan : huit pharmacies cambriolées en une seule nuit
Santé publique France
La consommation d’antibiotiques en ville repart à la baisse
A la Une
Remises commerciales biosimilaires : oui, mais à quel taux ?