Formation continue

L’UTIP veut devenir l’acteur de référence du DPC

Publié le 18/02/2013
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Avec l’ambition d’accompagner, en 2013, près de 6 000 pharmaciens, l’UTIP souhaite dépasser la mission de formation qui est la sienne en assurant, de leur inscription à la validation de leurs acquis, le Développement professionnel continu des officinaux.
Des motifs de satisfaction pour Thierry Barthelmé, président de l’UTIP

Des motifs de satisfaction pour Thierry Barthelmé, président de l’UTIP
Crédit photo : S. TOUBON

THIERRY BARTHELMÉ est un président heureux. C’est lui-même qui le dit. Une déclaration qui ne surprend d’ailleurs personne car la formation professionnelle, en général, et l’UTIP qu’il préside, en particulier, ont le vent en poupe. « L’UTIP association, avec ses deux filiales, Form’UTIP et UTIP Innovations, a, cette année, beaucoup travaillé sur le DPC, sur les textes déjà parus et même sur ceux qui restent à venir, avec le souci premier de bien les comprendre et surtout de les traduire de façon pratique pour les pharmaciens. » DPC, le sigle est lâché. Car c’est bien ce nouveau concept de formation, qui combine la formation proprement dite à l’évaluation des pratiques qui sera l’un des moteurs principaux de l’année 2013. « Nous sommes désormais prêts à répondre à cette obligation imposée, affirme Thierry Barthelmé. Et nous ferons en sorte qu’elle devienne une obligation choisie plutôt que subie. »

Objectif 6 000 pharmaciens formés.

L’autre moteur de la formation version 2013 a pour nom : accompagnement des patients sous AVK. Inaugurant les nouvelles missions du pharmacien, ce nouveau rôle a déjà suscité l’appétit de formation de nombreux officinaux. « Au 14 février 2013, en à peine 1 mois et demi, près de 1 300 pharmaciens ont suivi un stage organisé par UTIP Innovations sur l’accompagnement du patient sous AVK, se réjouit Marina Jamet, conseillère spéciale de l’UTIP. Et d’ici à fin mai, nous totaliserons 3 000 confrères aptes à diminuer le risque associé aux anticoagulants oraux. »

Avec l’arrivée du DPC, le développement des nouvelles missions et la mise en place de l’évaluation des acquis, l’association UTIP et ses deux entreprises filiales ont cette année du pain sur la planche. « Tandis que le contexte économique de l’officine se détériore et que la rationalisation des effectifs devient la règle dans les entreprises, on pouvait s’attendre à ce que le pharmacien n’ait plus le temps de sortir de son officine pour se former. C’est tout le contraire, affirme ainsi le président de l’UTIP. Voilà pourquoi nous pensons fermement multiplier par deux le nombre des professionnels formés par rapport à l’an passé. »

D’après une conférence de presse organisée par l’UTIP.
› D.D.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2983