Parce que ses activités extra-universitaires inquiètent le Service de renseignement de la Confédération (SRC), Ali. J., étudiant en pharmacie, n'est plus admis sur les bancs de l'université de Bâle.
Originaire d'Irak, Ali J. était arrivé en Suisse à l'âge de 7 ans, relate le quotidien « Schweiz am Wochenende ». À l’aise à l'école, le jeune-homme a entamé des études de pharmacie à l'université de Bâle. Problème, ses nombreux contacts et activités sur la scène salafiste et djihadiste le font vite remarquer par le Service de renseignement de la Confédération (SRC) qui juge opportun de rédiger un rapport sur l'homme. Il faut dire que le comportement du jeune étudiant n'a rien de rassurant. En Suisse, arborant un T-shirt aux couleurs de l'organisation prosélyte « Lies ! » (en français, « Lis ! »), celui-ci distribue des corans dans la rue. Mais surtout, il réalise deux voyages en Irak dans des zones de crise et entretient des contacts avec des organisations terroristes.
Il n'en faut pas plus au SRC pour considérer l'étudiant comme une menace pour la sécurité du pays et lui interdire l'accès à la faculté.
Une situation que le jeune-homme, qui n’a pas de casier judiciaire, conteste. « Si j’avais eu une mission, je l’aurais fait il y a longtemps », se défend-il.
Ali J. vit aujourd'hui avec les 360 francs suisses (soit 317 euros) par mois prévus par l'aide d’urgence. Il n’a pas l’autorisation de travailler ni d’étudier. Il vient toutefois d’obtenir le droit de faire appel aux frais de l’État.
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