Dans une semaine, il sera possible à tout médecin, pharmacien ou infirmier de constituer une équipe de soins autour d’un patient (ESCAP). Avec l’aval de celui-ci, bien entendu. Cette expérimentation menée sur trois ans constitue une nouvelle avancée dans la prise en charge de quatre pathologies ou situations. Et une nouvelle évolution de l’interprofessionnalité.
Plus souple, moins contraignante, mais aussi plus éphémère que les autres structures de coopération interprofessionnelle, l’équipe de soins coordonnée avec le patient (ESCAP) verra le jour le 23 mars sur l’ensemble du territoire. Et ce, à titre expérimental sur une période de trois ans, comme cela avait déjà été prévu dans une annonce faite… en mai 2023. L’ESCAP doit obligatoirement inclure le médecin traitant, et tous les pharmaciens peuvent y participer à condition d’intégrer un patient répondant à l’une des quatre situations cliniques prévues, rappelle Christophe Wilcke, président de l’URPS pharmaciens Grand Est et vice-président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) : « Les personnes atteintes de polypathologies chroniques de plus de 65 ans, diabétiques de type I et II sous insuline, en soins palliatifs ou ayant connu un événement cardiaque avec hospitalisation », énumère-t-il. Les professionnels de santé devront obligatoirement communiquer via une messagerie sécurisée de santé (MSS). Une évaluation – qualitative et quantitative - de cette expérimentation sera effectuée à 18 mois et à 36 mois afin de mesurer, notamment, les entrées et les sorties des patients par typologie de cercle de soins.
Interprofessionnalité
ESCAP : une nouvelle expérimentation commence le 23 mars
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Publié le 17/03/2025
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Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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