Selon le dernier baromètre IFOP-DASTRI, les pharmaciens sont toujours aussi impliqués dans la distribution aux patients des boîtes jaunes, qui servent à stocker les DASRI perforants. En revanche, des progrès restent à faire concernant l’usage des boîtes violettes, destinées au recueil des dispositifs médicaux connectés.
La collecte des cartons d’e-DASRI, les déchets issus des dispositifs médicaux perforants connectés utilisés par les patients diabétiques, tels que la pompe patch Omnipod, les capteurs de glucose en continu ou l’injecteur corporel Skyrizi, commencera, cette année, le 13 octobre.
Aujourd'hui, combien de pharmaciens proposent-ils ces boîtes à leurs patients ? C’est à cette question qu’a notamment cherché à répondre l’enquête réalisée par l’IFOP pour l’éco-organisme DASTRI auprès de 555 pharmacies dans l’Hexagone et en outre-mer. Selon cette consultation, 59 % des pharmaciens interrogés déclarent proposer une boîte violette aux patients concernés, soit systématiquement (31 %), soit de temps en temps (28 %). Un chiffre en légère progression par rapport à l’an dernier (53 %), mais qu’il faut surtout comparer avec le nombre d’officinaux qui déclarent avoir dans leur patientèle des utilisateurs de dispositifs médicaux connectés (80 %). Si les boîtes violettes sont apparues assez récemment, en 2022, il reste donc une marge de progression, comme le souligne Laurence Bouret, déléguée générale de DASTRI. « Nous sommes conscients du chemin qui reste à parcourir pour que commander des boîtes violettes et les proposer aux patients devienne une démarche aussi naturelle pour les pharmaciens que commander et proposer des boîtes jaunes. Seul ce geste peut permettre de recycler une part croissante des dispositifs médicaux connectés après utilisation », tient-elle à rappeler. En effet, une fois collectées, les différentes fractions de matière contenues dans les e-DASRi (plastique, métal, piles, cartes électroniques) sont ensuite « séparées puis orientées vers leurs filières de recyclage respectives », rappelle l’éco-organisme.
Le taux d’engagement des pharmaciens dans la distribution des boîtes jaunes, qui servent à collecter les déchets sans électronique, lui, ne se dément pas, avec « 86 % des pharmaciens interrogés qui déclarent proposer une boîte jaune aux patients en autotraitement systématiquement (72 %) ou de temps en temps, afin qu’ils puissent y stocker leurs DASRI perforants ». D’excellents résultats donc, même si une différence de comportement significative est observée entre les pharmacies qui sont désignées comme point de collecte et celles qui ne le sont pas.
Autre chiffre marquant à retenir de ce baromètre, 88 % des pharmacies déclarent vouloir faire appel à DASTRI pour l’élimination des déchets issus de l’activité de vaccination en officine. Selon l’enquête IFOP réalisée l’an dernier, ils étaient seulement 54 % à déclarer vouloir bénéficier de cette collecte, inscrite dans la convention signée entre l’éco-organisme et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
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