Du 1er au 8 juin, la Fédération française des diabétiques (FFD) organise la Semaine nationale de prévention du diabète. L’occasion pour les pharmaciens de parler de cette pathologie au comptoir, notamment en proposant le questionnaire Findrisk, qui permet aux patients d’évaluer leur risque de développer un diabète.
Pour cette nouvelle édition de la Semaine nationale de prévention du diabète, la FFD a décidé de mettre l’accent sur le lien entre cette maladie et la génétique. En effet, « la présence d’antécédents familiaux augmente significativement le risque de développer un diabète de type 2, estimé à 30 % lorsqu’un seul parent est atteint, et à plus de 50 % lorsque les deux parents sont concernés », rappelle le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
Du 1er au 8 juin, les officinaux sont invités à évoquer la question du diabète auprès de leurs patients. Le Cespharm met à leur disposition l’affiche de la campagne, ainsi qu’une brochure sur l’hérédité et le diabète, comportant des conseils pratiques pour prévenir la survenue d’un diabète de type 2. Surtout, les pharmaciens peuvent télécharger le questionnaire Findrisk, qui permet d’évaluer son risque de développer un diabète en répondant à 8 questions. Selon les résultats de ce test, des conseils préventifs adaptés peuvent être délivrés aux patients, en particulier sur l’importance d’adopter un mode de vie sain si l’on est à risque (avoir une alimentation variée et équilibrée, pratiquer une activité physique de manière régulière, ne pas fumer, limiter sa consommation d’alcool…). Si nécessaire, les conclusions du questionnaire Findrisk peuvent aussi conduire le pharmacien à orienter le patient vers un professionnel de santé.
Durant cette semaine nationale de prévention, la FFD proposera également des actions locales de sensibilisation un peu partout en France. Le 3 juin, elle organisera aussi sur sa chaîne YouTube un webinaire sur le thème : « Hérédité et diabète de type 2 : ça change quoi de le savoir ? »
En parallèle, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) relaie aussi la campagne de sensibilisation de l’Aide aux jeunes diabétiques (AJD) qui porte, elle, sur le diabète de type 1 et plus particulièrement sur les symptômes qui permettent de repérer cette pathologie chez l’enfant et l’adolescent. Dans le cadre de l’opération « Ensemble, repérons plus tôt le diabète de type 1 avant qu’il ne soit trop tard », une affiche, un flyer, une infographie et un film sont proposés aux pharmaciens pour les aider à informer leurs patients. Urine fréquente, retour du pipi au lit, soif intense… ces symptômes évocateurs du diabète de type 1 sont aujourd’hui connus par 70 % des officinaux. « En tant que professionnel de santé, vous pouvez effectuer le dépistage auprès de vos patients et les orienter si besoin vers les urgences », souligne la FSPF, qui met en avant l’importance de cet acte de prévention. « En France, près de 50 % des enfants ou adolescents de moins de 15 ans ayant déclaré un diabète de type 1 en 2023, ont été dépistés trop tard et ont souffert de complications pouvant aller jusqu'au coma », rappelle le syndicat.
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