Jusqu’au 10 mai, l’URPS Pharmaciens PACA appelle les officinaux de sa région à enregistrer au moins 20 interventions pharmaceutiques, avec dédommagement à la clé. Le but : prouver, chiffres à l’appui, le rôle du pharmacien dans le parcours de soins.
Du 10 avril au 10 mai, les pharmaciens de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) sont appelés à enregistrer sur la plateforme ACT-IP les interventions pharmaceutiques (IP) gérées à l’officine. « Les interventions pharmaceutiques ne sont pas visibles, donc cette opération permet de reconnaître ces actions et valorise le rôle du pharmacien dans le parcours de soins du patient », explique-t-on à l’URPS Pharmaciens PACA. Les 300 premiers pharmaciens de la région inscrits seront dédommagés de 260 euros. « C’est une prime à l’organisation, pour que les pharmaciens puissent se former, s’organiser et valoriser le temps passé », explique Felicia Ferrera Bibas, présidente de l’URPS Pharmaciens PACA et vice-présidente officine de la Société française de pharmacie clinique (SFPC).
L’URPS Pharmaciens PACA avait déjà organisé une opération similaire en septembre dernier. Cette fois, la campagne est plus longue (1 mois contre 1 semaine en septembre), et les pharmaciens doivent renseigner au moins 20 IP, pour obtenir des résultats qui aient du poids… Pour ensuite négocier une rémunération ?
Pour participer, les pharmaciens doivent s’inscrire auprès de l’URPS pharmaciens PACA. En pratique, les IP sont tracées et codifiées à l’aide de la « Fiche intervention pharmaceutique » de la SFPC, une grille préremplie fournissant les informations sur le patient (âge, sexe…), sur le prescripteur, puis la nature du problème (problème de posologie, effet indésirable, indisponibilité du produit, etc.) et l’intervention du pharmacien. Le pharmacien renseigne aussi le devenir de l’IP : acceptée par le prescripteur, non acceptée par le prescripteur, non acceptée par le patient… Pour se former à l’utilisation de la grille, un tutoriel et différents supports sont mis à disposition sur le site de l’URPS.
Selon les résultats de la campagne de septembre, la majorité des IP renseignées concernait des problèmes de posologie mais, phénomène assez parlant, « un quart des IP étaient liées à des ruptures de stock de médicaments », souligne Felicia Ferrera Bibas.
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