Selon un sondage en ligne du « Quotidien du pharmacien », 83 % des pharmaciens déclarent avoir déjà reçu des avis négatifs sur le Web. Preuve que pour les internautes, la pharmacie est un commerce comme un autre. Les consommateurs en ignorent souvent les spécificités et les contraintes, notamment le caractère réglementaire de la pratique officinale.
D’où un biais inévitable dans les notations et les avis qu’ils déposent sur Google. Comme le remarque Pascal R., titulaire, « il est facile de constater que les notations internet sont souvent inversement proportionnelles au professionnalisme, à la rigueur ou au sérieux du commerce ou de la personne notée ». « Même si, poursuit-il, cela n'est pas vrai à 100 %, pour les professions de santé en particulier. » Il n’empêche, souligne l’officinal, « les patients consommateurs, ne connaissant rien aux arcanes réglementaires qui nous sont spécifiques, privilégient et notent toujours mieux un discounteur qu'une pharmacie de proximité, un "borderline" à un pharmacien à cheval sur les règles, un médecin laxiste qui balance des ordonnances ou des AT à un praticien plus rigoureux… »
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