Estimant que la dissolution de l’Assemblée nationale fragilise la signature de l’avenant économique à la convention pharmaceutique, Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), souhaite poursuivre le dialogue avec les responsables politiques et obtenir la négociation d’un avenant concernant une ROSP biosimilaires.
« Le ministre lui-même a été surpris, voire choqué, que le mécanisme de la ROSP génériques n’ait pas été appliqué aux biosimilaires », observe Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO. Le syndicat qui n’a pas apposé son paraphe au bas de l’avenant économique le 10 juin, contrairement à la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), plaide pour un deuxième round. « Le dialogue n’est pas rompu, tient-il à préciser, bien au contraire. Nous continuons à nous battre pour la profession. » Preuve en est, déclare le président de l’USPO, son syndicat va plaider pour l’ouverture de négociations d’un avenant 2, portant sur les biosimilaires. « Il s’agit de négocier la création d’une ROSP autre que l’enveloppe de 10 millions d’euros prévue pour la substitution. » Le volet économique est à revoir, selon lui, les remises ayant été fléchées vers d’autres professionnels de santé. Et de rappeler que ce sont les pharmaciens qui effectuent le travail.
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